Les JLGeades (expressives) de la semaine.

On a bien tenté de faire croire aux électeurs FN que de mettre deux bulletins compte double, mais cela ne devrait pas suffire à contrer l'avancée du FN.

Une semaine marquée par des sondages favorables à l’extrême droite, au populisme et au repli sur soi à l’occasion des élections régionales.

47 JLGeades sont venues se rajouter à ma collection personnelle pendant cette semaine, aucune sur l’actualité, mais un spécial détournement d’expressions françaises.

Spécial détournement d’expressions.

On ne trouve l’escampette que sous forme de poudre.
Nous n’avons de nouvelles de la sous-ventrière que lorsqu’elle est sur le point de rompre.
Je cherche en vain une franquette qui ne soit pas bonne.
Il est quand même curieux que les yeux de la tête et la peau des fesses aient à peu près la même valeur.
La folie des apnéistes touche le fond quand celle des alpinistes atteint des sommets.
C’est que je ne me laisse pas marcher sur les pieds dans le plat, moi !
Je suis bien décidé à prendre l’escargot par les cornes.
Avoir le pied marin n’a jamais empêché d’avoir les mains baladeuses.
Les chauves se font du mouron de ne pas pouvoir se faire des cheveux.
Ok, la blanche colombe ne craint rien de la bave du crapaud, mais pour le reste elle morfle un max.
J’ai récupéré des bondes à chats, ça intéresse quelqu’un ?
Le hère est exclusivement pauvre.
Le cassoulet, on en mange peu ou prout.
Les branleurs renoncent à l’huile de coude au profit de je ne sais quoi du poignet.
L’industrie ne connait qu’un seul grade, celui de capitaine. Ce qui nous fait qu'une seule grosse paie, c'est tout bénéfice !
Avoir de la diarrhée est une expression courante.
Par nature, le bouillon n’a pas froid aux yeux.
A mon grand dam, dam semble ne pouvoir être que grand.
Comme tout le monde, les acteurs de porno ont des pénis hors paire.
Je n’ai jamais été autant défrayé que la chronique.
Le sort que la langue française réserve au pou par rapport à la puce fait partie des graves injustices insuffisamment dénoncées.
Elle avait volé du poisson sur la table de la cuisine, j'ai mis la chatte à l'index. Et non le contraire.
J’ai toujours su faire preuve d’un laxisme draconien.
Connaître le bonheur de Benjamin, c’est le cadet de mes soucis.
Avoir des fourmis dans les jambes m’avait mis la puce à l’oreille.
Le type n’était pas peu fier de la protubérance qui ornait son slip, comme quoi l’éminence grise.
Eva Joly prouve qu’on peut être juge et partie.
Le guilledou ne se court pas avec les membres inférieurs.
L'habit ne fait pas le moine, alors que la bite fait le moineau.
Un mis en examen est sujet à caution.
La sentence du condamné à la pendaison a été suspendue.
Quand la neige tombe bien, ça tombe souvent mal.
Avoir un meuble d’angle, ça m’en bouche un coin.
Avoir une canalisation obstruée, ça m’en bouche un petit coin.
Dans le gang des insomniaques, il n’y a pas de cellules dormantes.
Le même mot, baiser, paraît bien plus noble et doux en substantif qu’en verbe.
Les adeptes de la sodomie prétendent qu’il faut enculer pour mieux sauter.
J’ai longtemps hésité à devenir chauve, mais maintenant mes cheveux et moi ne pouvons plus repousser.
De nos jours, si on parle la bouche pleine, ça dérange tout le monde, mais on peut se plaindre le ventre vide, ça ne dérange personne.

Divers.

Nos trajectoires sont tragiques : on nait sous les meilleurs auspices et on meurt dans les pires hospices.
Maxime Bossis est un des rares défenseurs à n’avoir reçu aucun carton, rouge ou jaune. Sa seule expulsion intervint le jour de sa naissance.
La seule fois où j’ai marqué un but, c’est quand j’ai gravé « I Love Jeannine » sur un des montants.
Un chroniqueur alsacien n’est pas forcément addict au sexe.
Un volontaire involontaire n’a probablement pas la volonté d’être volontaire.

6mots.

La politique de l’autruche, ça m’émeu.
Je retordrais bien du fil, personnellement !
Le verrat, c’est l’enfance de lard.