Voici comment fut créé le jeu de la pyramide de livres du Crédit Mutuel au Livre sur la Place.

Article paru ce samedi 14 septembre dans l'Est Républicain.

Ce samedi 14 septembre, l’Est Républicain publie un petit article sur « le jeu littéraire du salon » dans sa page consacrée au Livre sur la Place de Nancy.

Je suis assez fier d’avoir été l’initiateur de ce jeu et je profite de la parution de cet article pour vous en raconter la genèse.

Le début.

Si mes souvenirs sont bons, c’est en début 2010, qu’André Rossinot, maire de Nancy, sollicite Michel Lucas, directeur général du Crédit Mutuel, pour que la banque fasse partie des sponsors du Livre sur la Place.

Au printemps, Michel Lucas prévient Patrick Morel, président du district du Crédit Mutuel de Nancy, qu’il attribue un budget fédéral conséquent pour soutenir la manifestation, charge au district de Nancy qui est sur place de faire  vivre ce nouveau partenariat.

En tant que président de la commission développement commercial du district, je suis un peu perplexe en prenant connaissance de la nouvelle, mais on va assez vite se mettre en ordre de marche.

Une réunion est organisée en mairie de Nancy. Face à André et Françoise Rossinot, Patrick Morel et moi sommes assistés de Gilles Conter de la direction régionale, le très efficace metteur en scène de toutes les manifestations du Crédit Mutuel en Lorraine.

Ce jour-là, André Rossinot nous fait comprendre que l’argent du Crédit Mutuel est le bienvenu, mais qu’il ne faudrait pas qu’une manifestation culturelle de cette qualité soit polluée par de l’activisme commercial.

On convient donc qu’il y aura un stand Crédit Mutuel, mais seulement pour y mettre en avant la Fondation du Crédit Mutuel pour la Lecture.

Gilles Conter propose que l’on organise un fil rouge lié au Livre sur la Place tout au long de l’année avec appui du Crédit Mutuel via la Fondation pour la Lecture.

L’idée plait au couple Rossinot , et des réunions ultérieures avec l’équipe de Françoise Rossinot permettront de créer « La Nouvelle de la Classe », un concours pour les CM1 et CM2 de Lorraine, relayé par le rectorat et s’étalant sur plusieurs mois de l’année scolaire. Il sera lancé par un tirage au sort de mots clés de la nouvelle à écrire et illustrer lors de l’inauguration du Livre sur la Place.

Pour notre première participation au salon, nous avons droit à un petit espace sous un marabout placé à l’entrée du grand hall du salon (en 2024, l’emplacement est toujours le même, mais la place occupée a plus que doublé). A nos côtés, la SNCF, qui fait remplir des centaines de bulletins jeux pour gagner un aller-retour en TGV pour Paris, nous fait envie !

La suite.

Pour notre deuxième participation, j’ai déjà en tête un plan pour faire jouer le public bien mieux que la SNCF et sur un thème 100% littéraire.

Depuis de nombreuses années, la caisse de Crédit Mutuel de Neuves-Maisons anime un stand à la foire aux jouets avec le jeu de la tirelire. Il faut trouver le nombre de pièces jaunes entassées dans une tirelire transparente.

Depuis plusieurs années, le district de Nancy aide le Lions Club de Nancy Portes d’Or à collecter des livres usagés pour alimenter sa foire aux livres annuelle.

On va donc faire un jeu où les livres vont remplacer les pièces jaunes, enfermés dans une grande pyramide en plexiglas.

Bon, Gilles Conter, n’a pu récupérer que deux grands parallélépipèdes rectangles, mais les tracts étant imprimés, il faudra trouver le nombre de livres contenus dans la « pyramide du Crédit Mutuel ».

Les livres ont été fournis par le Lions Club et on en profite pour faire de la pub pour la prochaine collecte de livres usagés dans les caisses de Crédit Mutuel du district.

Le premier prix à gagner était un Smartphone Galaxy, le Crédit Mutuel développant la téléphonie dans les années 2010.

Et toujours pas la fin !

C’est plus pertinent de nos jours de faire gagner des bons d’achat chez les libraires de Nancy.

Que ce jeu perdure si longtemps après sa création et que le journal local l’institutionnalise en le qualifiant de « jeu littéraire du salon » ne peut que me réjouir de l’avoir un jour imaginé.