Disséquons les conférences #RéveillûreTôtive de la semaine !
La quiche lorraine, c'est bon, c'est lorrain, et en plus il y a la scène culte de la ouiche lorraine !
Pour ceux qui ne connaitraient pas : l'annonce quotidienne de la #Conférence RéveillûreTôtive est consultable sur Twitter @the_real_jerome
Semaine du lundi 1er au dimanche 7 mai 2017.
Moyenne de la semaine à 5h39.
Encore une semaine bien tôtive, mais ce n’est pas sa tôtivité qui fait sa fabuleuse spécificité, car cette semaine a battu un record, celui de la compacité des heures de réveil.
En effet, l’écart entre le jour le plus tôtif et la matinée la moins matinale est seulement de 32 minutes (record précédent en juillet 2016 avec 41 minutes).
C’est la deuxième fois depuis que nous faisons ces relevés que les annonces se font toutes dans la même tranche horaire, à savoir entre 5h00 et 6h00. C’était déjà le cas en juillet 2016.
Plus tôtive : le vendredi à 5h24.
Moins tôtive : le lundi à 5h56.
Pour la quatrième semaine de suite, ce n’est pas le dimanche qui connait le réveil le plus tardif.
Dans les sujets traités, la bouffe continue son hégémonie avec 19 occurrences (nouveau record), en incluant les métiers de bouche, le pêcheur et le papier d’alu, mais en écartant quand même la fourmi et le lombric, qui ont dû pourtant se faire boulotter plus d’une fois par un être humain. Dans les 19, on a aussi deux fois le sorbet (désir d’été chez notre patient ?).
Et Jérôme, levé tôt, qu’il doit orthographier parfois "le véto", nous parle bien sûr des animaux, comestibles ou non, j’en ai dénombré neuf, dont un œuf, souvent présent dans les conférences.
La bouffe ayant pris beaucoup de place dans les 980 caractères utilisables (7 fois 140), on trouve moins de mots correspondant à des objets, 4 seulement, dont aucun encombrant.
Par contre, 10 métiers sont cités, avec deux associations farfelues qui font notre joie : glacier-tripier et charcutier-télégraphiste.
Nos 7 verbes hebdomadaires se répartissent en 3 du premier groupe, 2 du deuxième groupe et 2 du troisième groupe. Le deuxième groupe est donc plutôt bien doté cette semaine, ce qui n’est pas si souvent. On protestera à nouveau contre l’utilisation impropre de deux verbes intransitifs (mollir et poindre) auxquels on a adjoint sans vergogne des compléments d’objet direct aussi peu indispensables que béret érotomane et dindon radiesthésiste.
Une seule référence géographique cette semaine, mais elle renvoie à une région historique chère aux Français, et surtout aux Lorrains, reconnaissons-le.
Encore une semaine entièrement consacrée au cinéma, certainement que la proximité du festival cannois y contribue.
Mais alors que la semaine précédente était totalement consacrée aux acteurs qui postulaient aux César du second rôle, cette fois-ci, on a un réalisateur, deux actrices (qui ont tourné ensemble dans l’Âge Heureux), trois acteurs et le personnage fictif joué par Bernard Blier dans les Tontons Flingueurs.
Certains acteurs honorés cette semaine sont aussi connus pour être la voix française d’acteurs américains de renom, le plus connu étant John Wayne, doublé par Raymond Loyer, lequel s’est retrouvé plus d’une fois dans un studio de doublage avec Georges Poujouly, qui, par ailleurs est au générique de Jeux Interdits au côté de Bernard Musson.
Nés entre 1891 et 1953, j’ai le regret de vous annoncer que quatre des 6 personnages réels sont décédés.
Arbitrairement, on pourra citer :
- Un charcutier-télégraphiste (pourquoi pas, tant qu’on y est, un tripier joueur de tam-tam ou émetteur de signaux de fumée ?)
- Un veau épéiste (ne racontons pas n’importe quoi. Je me suis renseigné au cercle d’escrime, ils ne prennent les jeunes qu’à partir de 5 ans, et les veaux sont des bovins de moins de 24 mois, alors, alors, hein ? )
- Lapereau fan de Jul (Déjà qu’ils baisent n’importe comment, nos amis lapins devraient surveiller un peu mieux les goûts musicaux de leurs petits).
- Rouget daltonien (l’association de ces deux mots est validée !)
- Parchemin en peau de fourmi (voilà un produit de luxe que seul le savoir-faire artisanal français est capable de produire. Miam-miam les emplois créés !)
- Un béret érotomane (à y réfléchir, beaucoup de bérets doivent être érotomanes : mal aimés, souvent décriés, ils se réfugient dans l’illusion d’être aimés par une population qui pourtant les boude au profit du bonnet, de la casquette et même du bob, c’est dire !)
Vous aurez comme moi repéré le mardi 2 mai cette incongrue « ouiche lorraine », qui est un détournement cinématographique du monument gastronomique lorrain qu’est la quiche.
C’est une tarte salée, dont le nom est apparu écrit pour la première fois en 1605 à Nancy, probablement une déformation du mot allemand Küche (cuisine).
Précisons que les Lorraines préfèrent manger la quiche que de se faire traiter de quiche (n’est-ce pas Nadine ?).
07/05 : glacier-tripier, strip-tease de lombric : interviewer un blaireau lustré débute salle Christian Gion
06/05 : surjeteuse prématurée, limande bilingue : adjoindre un charcutier-télégraphiste débute salle Raoul Volfoni
05/05 : couscous au silex confit, colchique politologue : mollir un béret érotomane débute salle Delphine Desyeux
04/05 :rouget daltonien, parchemin en peau de fourmi : huiler un drapeau bicéphale débute salle Françoise Rosay
03/05 : champignon garagiste, sorbet au papier d'alu : poindre un dindon radiesthésiste débute salle Raymond Loyer
02/05 : œuf de poney ambidextre, syndicat de ouiche lorraine : peler un micro mono débute salle Georges Poujouly
01/05 : pêcheur de sorbet brocoli, lapereau fan de Jul : amoindrir un veau épéiste débute salle Bernard Musson