Disséquons les conférences #RéveillûreTôtive de la semaine !
André Roussimoff, acteur-catcheur connu mondialement sous le nom d'André The Giant est né à Coulommiers en 1946
Pour ceux qui ne connaitraient pas : l'annonce quotidienne de la #Conférence RéveillûreTôtive est consultable sur Twitter @the_real_jerome
Semaine du lundi 15 au dimanche 21 mai 2017.
Moyenne de la semaine à 4h23.
A une semaine historique succède une autre semaine historique !
Le record de tôtivité de la semaine passée est battu d’un quart d’heure.
J’avance une explication à ces annonces que Jérôme nous balance de plus en plus tôt ces temps-ci : sa durée de sommeil déjà peu conséquente en temps normal doit être encore amoindrie par un problème d’épaule gauche douloureuse.
Un problème que le gouvernement Macron n’a pas encore eu le temps de traiter. Jérôme a besoin d’être épaulé normalement.
En attendant, l’annonce la plus tardive de cette semaine est celle du vendredi, alors qu’il y a deux semaines, avec quasiment le même horaire (à 4 minutes près), c’était la plus tôtive !
Plus tôtive : le mercredi à 3h52.
Moins tôtive : le vendredi à 5h28.
Pour la sixième semaine de suite, ce n’est pas le dimanche qui connait le réveil le plus tardif.
Dans les sujets traités, la bouffe reste en tête, mais avec moins d’occurrences (seulement 13 cette semaine), et encore en comptant double l’énigmatique œuf de veau.
Cela laisse un peu plus de place pour glisser 9 animaux (dont un pingouin et deux veaux) contre seulement 3 bestioles la semaine précédente.
On trouve aussi plus d’objets, au nombre de 12, dont le palindrome kayak, une corde à nœuds sans corde et un maracas (qui aurait dû être une maraca).
Par contre, seulement 6 métiers sont évoqués, et aucune invention de métiers associés.
Nos 7 verbes hebdomadaires se répartissent en 3 du premier groupe, 1 du deuxième groupe et 3 du troisième groupe. On notera que deux verbes se termine en « ir », mais couvrir est du 3ème groupe, alors qu’ourdir est bien du deuxième, puisqu’on peut dire (impoliment) : « ce complot que moi et Thierry ourdissons ».
Deuxième semaine de suite sans utilisation impropre de verbes intransitifs, pourvu que ça dure !
A nouveau, une seule référence géographique, et cette fois-ci elle nous emmène dans l’Himalaya.
En matière de choix des noms des salles, nous avons eu une semaine assez hétéroclite, sans fil conducteur apparent.
On trouve bien 5 personnalités ayant œuvré pour le cinéma, mais aussi une femme politique aimant les pièces jaunes (sous son nom de jeune fille) et un trompettiste.
Lundi, la personnalité du cinéma qui était citée n’était pas un acteur, mais un scénariste et réalisateur.
Deux acteurs sont présentés, mais sous leur nom de ville et non pas de scène, dont un acteur-catcheur. Rajoutez un immense acteur américain (seule personnalité non française de la semaine) et un des plus grands acteurs français de second rôle, et vous aurez bouclé une liste plutôt disparate.
Sauf que, à y bien regarder, vous observerez que ces célébrités sont toutes nées au mois de mai et qu’elles sont justement citées chacune le jour anniversaire de leur naissance.
Mme Bernadette Chirac, car c’est elle la femme politique, a pu fêter son anniversaire cette semaine, seule survivante de cette liste de personnages éminents (ou pas), nés entre 1904 et 1946.
Arbitrairement, on pourra citer :
- Un œuf de veau (l’auteur s’est totalement fourvoyé, le veau est bien trop jeune pour pondre !)
- Un maracas arboriculteur (l’être humain étant doté le plus souvent de deux mains, le mot maracas est surtout connu au pluriel, ce qui ne permet pas de deviner qu’au singulier on a affaire à une maraca)
- Biniou glacé (dotées d’un climat doux et humide, les régions d’utilisation du biniou ne semblent pas propices à sa glaciation).
- Banque de pâtes au beurre (cela parait logique qu’après la banque avec du blé et la banque avec du sperme, on aboutisse à une sorte de compromis)
- Pétanqueur vermifugé (compte-tenu de la violence du sport pratiqué, il est effectivement de bon aloi de préserver la robustesse des pratiquants)
- Un python électricien snob (comment tirer un habile parti de la langue bifide du serpent pour tester les prises de courant, avec ou sans snobisme)
On signalera cette semaine un calembour alimentaire avec « choc aux latines ».
Mais je voudrais surtout alerter l’opinion française sur un dysfonctionnement de plus en plus fréquent dans les annonces tôtives, qui consiste à citer plusieurs fois le même substantif dans la même semaine.
Nous trouvons cette fois-ci deux apparitions pour le mot « corde » et pour le mot « veau ».
Deux fois corde, allez, Jérôme, je te l’accorde. Ça fait son petit effet, même si, en matière de corde, le fil est un peu gros !
Par contre, même si je reconnais la haute utilité de « couvrir un veau cleptomane », j’admets mal que le jour suivant on tente de nous poudrer un œuf de veau, je trouve cela vachement déplacé !
21/5 : caviar de tente biplace, chocs aux latines : feindre une huile polymorphe débute salle Maurice André
20/5 : kayak unicellulaire, wapiti à la housse de couette : poudrer un œuf de veau débute salle James Stewart
19/5 : pétanqueur vermifugé, sorbet de lampe de chevet : couvrir un veau cleptomane débute salle André Roussimoff
18/5 : colis vaporisé, biniou glacé : racler un maracas arboriculteur débute salle Bernadette Chodron de Courcel
17/5 : coiffeur de lasso, banque de pâtes au beurre : ourdir un lac de miel d'anchois débute salle Jean Moncorgé
16/5 : estragon mathématicien, corde à noeuds sans corde : suivre un frelon timide débute salle Jacques François
15/5 : rhododendron bigame, pingouin himalayen : camoufler un python électricien snob débute salle Michel Audiard