Statistiques des Conférences #RéveillûreTôtive de Jérôme ORIOL.
Cette étude scientifique réalisée par une équipe d'analystes matinaux animée par JLG54 vous révèlera les tendances de fonds du dormissement non maîtrisé de ce chef d'entre prises (prises de parole, de responsabilités et de poids).
Elle porte sur la période du lundi 16 mai 2016 au dimanche 5 février 2017, soit sur 38 semaines, ce qui nous fait 266 jours.
Pour la période sous revue, l'heure moyenne de l'annonce de la conférence est 5h38.
Pourquoi sur 266 jours, me direz-vous ?
Tout simplement, parce que ce nombre entier de 38 semaines nous donne le Père Cent d'une fin d'année bissextile (366 - 100 = 266). Le membre de l'équipe qui nous a trouvé ça est en arrêt de travail pour burn-out.
Comme vous le prouvera le tableau récapitulatif en fin d'article, la tôtivité est une notion dont l'élasticité est une des caractéristiques essentielles : une élasticité qui s'étire sur près de 5 heures, de 3h10 le samedi 24 décembre (l'excitation juvénile et impatiente d'un éternel grand enfant à l'approche de Nowel) à 8h00 le dimanche 5 février 2017 (la conséquence probable d'un samedi soir particulièrement dissolu).
Mais nous connaissons bien des annonceurs qui, s'ils s'y étaient collés, auraient satisfait à la tôtivité qu'en annonçant la conférence avant de se coucher ou qui nous auraient expliqué que les spectacles "en matinée" ont lieu en fait les après-midis.
Les jours de la semaine.
La tôtivité étant une notion relative, on imaginait avant l'étude qu'il y aurait la tôtivité du week-end et celle de la semaine.
Cela se vérifie en effet sur les horaires moyens, puisque le dimanche et le samedi ont les tôtivités moyennes les plus tardives avec 6h14 et 5h49.
Cependant, on notera que la conférence la plus tôtive est tombée un samedi et que la plus tôtive conférence dominicale est plus matinale (3h22) que les plus tôtives du lundi, du mardi, du mercredi et du jeudi !
Le jour de la semaine champion de la tôtivité moyenne la plus tôtive est le jeudi avec 5h21, qui précède le mardi (5h25), le mercredi (5h27), le vendredi (5h29) et le lundi (5h38). On observe des horaires moyens très proches, sauf un petit décrochement sur le lundi (c'est toujours dur de se remettre du "repos" dominical !).
La conférence annoncée le plus tard un mardi l'a été à 6h50, contre 8h00 pour le dimanche. L'étagement des horaires est plus concentré en semaine que le week-end. Quand on travaille, le cadencement de la journée est moins erratique, le week-end, on se lève plus tard en moyenne, mais on peut aussi se lever bien plus tôt pour cause de loisir éloigné ou même de voyage. Il y a plus de 4 heures et demie entre les horaires extrêmes du samedi et du dimanche, alors que c'est à peine plus de 3 heures dix pour le mardi et le mercredi. Bref, les statisticiens en concluent que l'écart-type est plus élevé quand le type fait des écarts !
Au fil du temps et des semaines.
La semaine qui a en moyenne annoncé les conférences les moins tôtives (6h41) a été celle du 16 au 22 janvier 2017.
A l'inverse, la semaine la plus tôtive (4h39) a été celle du 5 au 11 septembre 2016, l'activité professionnelle de Jérôme étant probablement repartie sur les chapeaux de roues à la rentrée.
Entre mai 2016 et février 2017, il semblerait bien qu'il y ait un relâchement progressif et sournois dans la tôtivité de l'activité de Jérôme ou dans son ardeur à nous annoncer ses conférences matinales.
Ainsi, les 15 premières semaines de la période étudiée sont toutes en dessous de la moyenne générale de 5h38.
Et les 13 dernières semaines de la période étudiée sont toutes au-dessus de la moyenne générale de 5h38.
Conclusion.
Nos équipes ont encore beaucoup de travail pour percer toutes les richesses contenues dans ces annonces de conférences #RéveillûreTôtive.
Cette première étude ne porte que sur les horaires, et il reste beaucoup de statistiques à compiler sur la ventilation du nom des salles (célébrités oubliées, personnages de fiction, personnages connus que sous leur pseudonyme, etc.), sur les pays cités, sur les différentes techniques de l'absurde utilisées (oxymores, anachronismes et consorts), sur les animaux évoqués, sur le mobilier décrit, sur les références à la bouffe, détournées ou non...
Malheureusement, la livraison de ces indispensables études à venir risque de tarder un peu, car mon équipe est accaparée sur le cas Donald Trump. Nous recherchons des raisons de se réjouir de l'avènement de ce personnage dans la vie politique américaine et donc mondiale, et j'avoue qu'on piétine un peu pour l'instant...