Déchiffrage de nos chiffres.

J’aimerais réussir comme le chiffre 1, premier des nombres premiers, ça doit quand même donner des raisons de se tenir droit comme un I.
Le 2 n’en veut pas du tout au 1, d’ailleurs il a très bien réussi dans la vie en s’imposant comme le chiffre de l’amour et de la victoire.
Le 3 a un caractère divin qu’aucun autre nombre ne peut lui contester. De plus, il est le seul nombre à avoir un cheval.
Le 4 est un gourmand invétéré : on dit manger comme 4, et des ébats sexuels à 4, si ce n’est pas de la gourmandise ?
Le 5 se targue à juste titre d’être à la base de tout le système de calcul humain. On lui doigts beaucoup.
Le 6 se sait supérieur au 5 en ce sens qu’il compte les œufs, les escargots et les huîtres. Mais si trois 6 se suivent, c’est diablement chaud.
Le 7 aurait dû faire du vélo, car il est dans tous les cycles : la semaine, les 7 ans de malheur, l’âge ingrat, et 7 erra.
Le 8 a une forme rigolote qui ne doit pas nous faire oublier que debout, c’est le sablier et couché l’infini. Bref c’est le maître du temps.
Le 9, c’est le petit dernier, le tout neuf, il n’est pas une fin en soi, mais une promesse d’éternité, avec sa date officielle : 99/99/9999.
Et le 0 ? C’est un non-chiffre, inventé d’ailleurs après les autres, il sert à compter quand il n’y a rien à compter. C’est dire. Un zéro !